L’avocat en droit des assurances joue un rôle essentiel de sécurisation et d’optimisation des relations entre les différents acteurs de la matière. Son champ d’activité est vaste :
L’avocat en droit des assurances intervient pour différents types de clients :
L’avocat en droit des assurances rédige et/ou analyse des contrats, des actes, des documents, il évalue les risques et propose des solutions adaptées aux besoins et aux objectifs de ses clients.
Le rôle de l’avocat en droit des assurances est également d’anticiper, d’éviter et de résoudre les éventuels difficultés, conflits ou litiges qui peuvent survenir à l’occasion de l’exécution d’un contrat d’assurance. Il est ainsi amené à intervenir dans les phases de négociation, de médiation, de conciliation ou d’arbitrage et à favoriser le dialogue et la coopération entre les parties.
L’avocat en droit des assurances intervient enfin dans la gestion des conflits entre assurés, assureurs et intermédiaires, que ce soit par voie de négociation ou par le biais d’actions en justice (assistance et/ou représentation devant les juridictions).
Faire appel à un avocat spécialisé en droit des assurances présente des avantages à plusieurs égards :
Allié incontournable de vos opérations d’assurance, l’avocat en droit des assurances est un professionnel aguerri, à jour des évolutions législatives, réglementaires et jurisprudentielles. Expert, le cabinet SKR répond à vos interrogations, vous conseille, vous oriente et vous accompagne. Besoin d’un avocat en droit des assurances ? N’hésitez pas à nous contacter.
Non, pour qu’un assureur puisse opposer à son assuré la déchéance de garantie, il faut qu’il démontre que la déclaration tardive a engendré un préjudice.
Dans l’immense majorité des cas, la déclaration de sinistre quelque peu tardive n’aura pas engendré de préjudice de sorte que l’assureur ne pourra pas refuser sa garantie.
En principe, le délai de prescription en droit des assurances est de deux ans à compter de l’événement qui donne naissance au droit de déclarer le sinistre.
L’assureur n’a pas le droit de se prévaloir de la prescription s’il n’a pas énuméré au contrat d’assurance, porté à connaissance de l’assuré au moment de la souscription, les possibilités ordinaires et spécifiques de l’interruption de la prescription.
Bien sûr. Il suffit de demander par écrit au courtier et/ou agent général, ou encore l’assureur directement, la confirmation du bon paiement de la prime par l’assuré pour la période indiquée à l’attestation.
Pour pouvoir se prévaloir d’une exclusion de garantie, l’assureur doit démontrer qu’il a porté cette exclusion à votre connaissance au moment de la souscription du contrat ou à l’occasion d’un avenant.
L’assureur n’a pas le droit d’utiliser une exclusion de garantie si l’exclusion de garantie n’est pas formelle et limitée.
En clair, l’exclusion doit être très apparente au contrat d’assurance, c’est-à-dire particulièrement visible et détachée des autres stipulations.
L’exclusion doit aussi être précise et ciblée, elle doit clairement exposer ce qui n’est pas garanti sans exposer un risque de doute quant à son interprétation.
En tout état de cause, les exclusions de garantie ne peuvent jamais aller jusqu’à réduire l’acquisition de la garantie à une mise en œuvre quasiment impossible.
Si la souscription d’une assurance automobile est obligatoire sous peine de sanctions pénales, l’Etat a mis en œuvre, pour les cas où il y aurait un défaut d’assurance d’un conducteur fautif, un organisme chargé d’intervenir.
Cet organisme est le Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires (FGAO) qui agit en lieu et place de l’assurance que le conducteur fautif aurait dû avoir.
C’est donc auprès du FGAO qu’il convient de s’adresser en cas d’accident de la circulation avec un fautif dépourvu d’assurance.
Le cabinet conseille à ses clients de recourir à l’application, lorsque c’est possible, des articles L.132-5-1, L.132-5-2 et L132-5-3 du Code des assurances.
En clair, le défaut d’information par l’assureur auprès de l’assuré de sa faculté de renonciation au contrat entraîne la possibilité pour ce dernier d’y renoncer dans un délai de huit ans après la souscription.
L’assureur doit alors restituer à l’assuré l’intégralité des sommes versées par l’assuré au cours de la vie du contrat, sous intérêts au taux légal majoré de moitié pendant deux mois, puis au double de l’intérêt au taux légal.
Au vu des taux d’intérêts légaux, notamment du 1er semestre 2024 à 8,01 %, on comprend que le double de ce taux constitue une réelle menace pour l’assureur qui n’obtempère pas dans le délai requis.
Vous devez effectuer, même si cela vous paraît inutile sur le moment, une déclaration de sinistre auprès de votre assureur multirisque habitation dans un délai de 30 jours après la publication de l’arrêté de catastrophe naturelle.
Si vous n’y procédez pas dans ce délai, l’assureur risque de vous opposer une déchéance de garantie mais comme indiqué ci-dessus, cela est soumis à des conditions particulières.
Le cabinet conseille de procéder à une déclaration préventive de sinistre plutôt que d’avoir plus tard le regret de ne pas l’avoir réalisé.
Adresse : 79 rue d’Amsterdam
75008 PARIS
E-mail : contact@skr-avocat.com
Téléphone : 01 84 80 91 40
Horaires : du lundi au vendredi de ?